La Vie contrariée de Louise - Corinne Royer

Résumé 


Lorsque James Nicholson apprend l’existence d’une grand-mère qui vit en France, au Chambon-sur-Lignon, il est trop tard. Comme seul testament, Louise laisse à son petit-fils venu des Etats-Unis un cahier rouge, journal intime de sa jeunesse. Au fil des pages lues par Nina, serveuse dans le petit hôtel où il séjourne, l’Américain découvre que le village protégea des milliers de réfugiés sous l’Occupation. 


Avis lecture 



Le genre de livre que l'on souhaite voir adapté au cinéma, dont on espère pouvoir profiter à nouveau de l'atmosphère mais sous une autre forme d'art... Une pépite livresque !
James débarque en France pour découvrir sa grand-mère française, lui le petit américain. Par malchance, il arrive trop tard, la vieille femme décède sans avoir eu la chance de le rencontrer. Lui aussi trouve dommage ce rendez-vous manqué. Il hérite d'un carnet de cette Louise, de ce parent inconnu. Toutefois, cette lecture est pressentie comme importante, sérieuse et James ne parvient pas à franchir ce pas. Alors, dans l'hôtel où il séjourne, il fait le choix d'entamer une relation privilégiée avec une jeune femme, Nina. Débute donc une histoire, plusieurs histoires.
Les gens du village de Chambon-sur-Lignon voient d'un mauvais œil ce rapprochement, se méprisent ; le petit-ami de Nina le premier. Nina et James n'apprennent pas vraiment à se connaître mais plutôt se plongent dans le passé de Louise, ce temps suspendu dans le village pendant la seconde guerre mondiale. Alors Louise se dévoile à James. James écoute Nina lui lire le journal tenu par Louise lorsqu'elle n'était encore qu'une adolescente. 
Louise en a vu des choses pendant la guerre. Ses parents ont fait des choix. Louise a commis de bonnes choses et puis d'autres considérées comme horribles. Louise était une adolescente en tant de guerre qui n'a eu cesse de décrire le monde qu'était le sien ; monde épouvantable. Et là, au cœur d'une chambre d'hôtel en France, dans ce village qui a tant fait pour aider les Juifs, James apprend la vérité sur ses origines. (…)
Je recommande chaleureusement ce livre parce que j'ai été touchée, pour de vrai. Même s'il s'agit d'une fiction, il est indéniable que ce genre d'histoire a un petit quelque chose de vrai... Et puis, pour finir je reprends la dernière phrase de la quatrième de couverture : « Car les belles âmes marquent une époque autant que les monstres, et les belles histoires ne finissent jamais vraiment. » ; je confirme !

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