Mon nom est Selma - Selma van de Perre

 Résumé 


L'autobiographie d'une Résistante juive néerlandaise qui a survécu à RavensbrückSelma van de Perre avait dix-sept ans quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté. Jusqu'alors, le fait d'être juive aux Pays-Bas ne lui avait jamais porté préjudice. Mais en 1941, cette simple différence était devenue une question de vie ou de mort. À plusieurs reprises, Selma a évité l'arrestation par les nazis. Elle décida de rejoindre le mouvement de Résistance, en utilisant le pseudonyme de Margareta van der Kuit. Pendant deux ans, « Marga » a tout risqué. Utilisant une fausse carte d'identité et se faisant passer pour une Aryenne, elle a parcouru le pays en distribuant des bulletins d'information — faisant, comme elle l'a expliqué plus tard, ce qui « devait être fait ». En juillet 1944, sa chance a tourné. Elle fut transportée au camp de concentration pour femmes de Ravensbrück en tant que prisonnière politique. Contrairement à ses parents et à sa sœur — qui, comme elle le découvrit plus tard, moururent dans d'autres camps — elle survécut grâce à son pseudonyme, en se faisant passer pour quelqu'un d'autre. Ce n'est qu'après la fin de la guerre qu'elle a pu retrouver son identité et qu'elle a osé à nouveau dire : « Mon nom est Selma ». Aujourd'hui, à quatre-vingt-dix-huit ans, Selma reste une force de la nature. Pleine d'espoir et de courage, elle dévoile à travers ce récit son histoire de résilience et de Résistance.




 Avis lecture 

Tout d’abord, je remercie les éditions Alisio pour l’envoi de ce livre. 

Amateur d’Histoire, de la 2WW, de ce qu’il en était à l’étranger et plus particulièrement aux Pays-Bas : ce livre est fait pour vous. Il y a quelques décennies de cela, c’est Marga qui a agit pendant la guerre. Marga a pris le dessus sur Selma. Le titre ici est une réaffirmation de qui été Selma Van de Perre et de qui elle est toujours car, oui, à 98 ans Selma vit encore et nous livre enfin son histoire.

Selma s’engage très vite et devient une jeune résistante. Elle nous confie son quotidien, la vie de sa famille, la perte de ce que l’on possède, la déportation à Ravensbrück. C’est en tant que déportée politique que Marga frôle la mort au camp et ce alors qu’elle est juive mais cela personne ne le sait… Ses confidences se poursuivent sur l’après-guerre, sur ce qu’elle devient, son départ pour Londres, son travail pour la BBC, etc.

Ce livre m’a happé et beaucoup émue : je le recommande d’autant plus que cette femme est l’une des dernières survivantes de ce camp et donc l’une des dernières à nous faire passer son message, son histoire. 

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